L’histoire de Jésus,
fils de Marie
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D’après
le Livre d’Allah et les paroles de Son Prophète
Selon le
commentaire de Tabari
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Dieu a élu Adam
et Noé ainsi que la Famille d’Abraham et la
Famille d’Imrân à cause de leur
religion, car tous étaient des gens de la Soumission
(ahl-al-Islâm): « Allah a élu Adam, Noé,
la « Famille spirituelle »
d’Abraham et la Famille spirituelle
d’Imrân (en les élevant) au-dessus des
mondes. C’est là une
« descendance spirituelle »
(unique) dont une partie est issue de l’autre, Allah est
Oyant et Très Savant »
(sourate la Famille d’Irmrân (3), versets 33-34).
Le
père de Marie s’appelait Imrân (verset
35) ; cependant le nom de Imrân cité dans
ce verset ne désigne pas
le personnage du même nom évoqué dans
le verset 33 dans l’expression «la Famille
d’Imrân». La mère de Marie
s’appelait Anne (Hanna); elle était la
sœur d’Elisabeth épouse de
Zacharie : Marie est donc la nièce
d’Elisabeth (Luc 1/verset 36). Or Elisabeth est issue de la
descendance d’Aaron (Luc 1/verset 5), et rien
n’infirme qu’il en est de même de sa
sœur, Anne. D’ailleurs, la fonction
« quasi-sacerdotale »
d’Elisabeth et de Marie ne peut que confirmer, a posteriori,
il est vrai, que telle est leur lignée : Aaron, ses
fils et leur postérité furent en effet
consacrés au sacerdoce (Exode 28/versets 40-43) alors que
Moïse fut consacré à la Loi et
à la transmission. Or Aaron et Moïse sont tous deux
fils de « Amran » (Exode 6/verset
20) c’est-à-dire
« Imran » en arabe.
Naissance
de Marie, Mère de Jésus –
la Paix soit sur elle -
« Lorsque la femme de
Imrân dit : « Seigneur !
Je Te voue ce qui est en mon sein en le considérant comme
« exclusivement
consacré » (à Toi) !
Accepte (cela) de ma part ! En vérité,
Tu es l’Oyant, le Très Savant.Quand elle l’eut
mise au monde (son offrande votive) elle dit :
« Seigneur ! Je l’ai mise au
monde sous la forme d’une fille ! – or
Allah était parfaitement Savant au sujet de ce
qu’elle avait mis au monde – et l’enfant
mâle n’est point comme la fille. Je
l’appelle Marie et je la mets sous Ta protection, elle et sa
descendance, contre Satan le Lapidé (1) ».
(Sourate la Famille d’Imrân (3), versets 35 et 36).
Les
circonstances qui amenèrent Anne, mère de Marie
à faire cette offrande nous sont
rapportées par Muh. ibn Ishaq qui a dit :
« Zacharie et Imrân se
marièrent à deux sœurs.
L’épouse de Zacharie allait devenir la
mère de Jean (Yahya) et l’épouse de
Imrân celle de Marie. Anne était
âgée et stérile et elle enviait les
autres femmes en voyant leurs fils. Elle s’adressa
à Dieu et dit : « Je me dois de
faire un vœu de reconnaissance ; si Tu
m’accordes un fils, j’en ferai aumône
à la « Maison sainte »
(Bayt al-Maqdis) et il fera partie de ses prêtres et de ses
serviteurs ». En effet, les juifs ne consacraient
à Dieu que leurs enfants mâles et celui qui
était consacré ne quittait plus la
Synagogue ; il y demeurait et y effectuait le
service ». Voilà pourquoi Anne fut
étonnée d’avoir mis au monde une fille
car elle pensait qu’elle était enceinte
d’un garçon.
Lorsqu’elle
l’eut mise au monde, sa mère l’emmena au
Sanctuaire (mihrâb). Or ceux qui transcrivaient la Thora
avaient pour habitude quand on leur amenait un jeune homme à
éduquer (pour le service sacré), de tirer au sort
celui qui, parmi eux, se chargerait de son éducation. A
cette époque, Zacharie était le meilleur
d’entre eux, c’était leur
prophète et son épouse était la tante
de Marie. Aussi lorsque Marie fut amenée et que les Docteurs
décidèrent de tirer au sort, Zacharie leur
dit : « j’ai plus de droit que
vous sur elle ». » Les Docteurs
refusèrent cet avis et se rendirent sur les bords du
Jourdain ; là, ils jetèrent leurs
calames avec lesquels ils transcrivaient la Thora pour voir lequel de
ces calames se maintiendrait sur l’eau (sans être
emporté) ; celui à qui appartiendrait ce
calame se chargerait de Marie. Tous les calames furent
emportés par le courant sauf celui de Zacharie qui resta
immobile comme fiché en terre. Il se chargea donc de Marie:« Tout cela fait partie des
révélations au sujet de ce qui (vous) est
caché et que Nous te révélons (car) tu
n’étais pas près d’eux
lorsqu’ils jetèrent leurs
« calames » (pour savoir) lequel
d’entre eux se chargerait de Marie et tu
n’étais pas près d’eux
lorsqu’ils se disputèrent »
(verset 44).
Imrân, le
père de Marie mourut alors que sa femme était
encore enceinte. Zacharie prit soin de Marie après la mort
de sa mère et la confia à sa tante la
mère de Jean, et ce, jusqu’elle parvint
à l’age nubile. A ce moment ils la firent
entrer au Temple pour respecter le vœu que sa mère
avait formulé à son sujet. Marie grandit et
prospéra : «
Son Seigneur l’accepta bellement, la fit croître
parfaitement et la confia à Zacharie »
(verset 37). Or à cette
époque, une disette frappa les Fils
d’Israël et Zacharie se trouva démuni
pour subvenir encore aux besoin de Marie. Chaque fois qu’il
visitait Marie dans le Sanctuaire il trouvait de la nourriture
à côté d’elle et il lui
disait : « O
Marie ! D’où cela te
vient-il ?» Elle lui répondit :
« Cela vient d’auprès
d’Allah ! En vérité, Allah
pourvoit qui Il veut sans compter » (verset 37). Les Chroniques rapportent
cette précision : « Dieu lui
envoya en hiver des fruits d’été afin
que Zacharie n’eût pas de soupçon au
sujet de Marie. Car, si c’eût
été des fruits de saison, Zacharie aurait pu
penser que, quoiqu’il gardât la clef,
quelqu’un avait pu parvenir auprès
d’elle par un stratagème et lui apporter ces
fruits. Mais quand il vit des fruits qui n’existaient pas sur
la terre dans cette saison, il ne soupçonna personne, et il
comprit que cela venait de Dieu ».
Naissance
du Messie Jésus, fils de Marie –
sur lui les Grâces et la Paix d’Allah -.
Alors
que Marie était dans le Temple les Anges vinrent
à elle pour lui annoncer : « O
Marie ! En vérité Allah t’a
élue, t’a purifiée et t’a
élue (en t’élevant) au-dessus des
femmes des mondes. O Marie ! Allah t’annonce par une
« Parole » venant de
Lui, la bonne nouvelle (de la naissance d’un fils) dont le
nom est le Messie, Jésus, fils de Marie, honoré
(par Allah) dans ce monde et dans l’Autre, parmi les
Rapprochés, qui parlera aux gens au berceau et à
l’âge adulte et qui sera parmi les Pieux
parfaits ».
« Elle dit :
« Seigneur ! De quelle façon
aurais-je un fils alors qu’aucun être humain ne
m’a touchée ? » Allah
dit « Il en sera (justement) ainsi ! Allah
crée ce qu’Il veut : lorsque Il
décrète une chose, Il lui dit seulement
« Sois » et elle
est ».
(Sourate la Famille d’Imrân (3) versets 45
à 47).
Les
Anges annoncèrent donc à Marie la naissance
d’un fils que Dieu créera par Sa Parole sans
l’intermédiaire d’un époux,
c’est dans ce sens que
Jésus est appelé « Parole de
Dieu ». Cela ne signifie pas que Jésus
est lui-même la Parole divine (l’Attribut divin).
En effet, Dieu a dit : « Ismu-hu ( Son nom
à lui) » est le
Messie en employant le pronom masculin (arabe)
« hu » et non pas
« ismu-hâ (Son nom à
elle» en employant le pronom féminin
« ha » ce qui eût
été le cas si le pronom de rappel renvoyait au
terme féminin « Parole
(Kalima) » ; par conséquent, ce
terme « Parole (Kalima) » ne
désigne pas celui qui est désigné par
le nom qui suit.
Après cette bonne
nouvelle, Marie se retira dans un lieu vers l’orient elle mis
entre elle et les siens un voile, et Dieu lui envoya
l’Archange Gabriel (qui est le Saint-esprit
dans le Coran et non pas le troisième de la
trinité comme le prétendent les
chrétiens) qui prit la forme d’un homme parfait.
Marie crut que c’était un agresseur qui cherchait
à s’attaquer à son honneur et elle lui
dit : « Je
me réfugie contre toi auprès du tout
Miséricordieux. Si tu es pieux ne m’approche
point. » (Sourate
Marie (19), verset 18) L’Archange lui
répondit : « Je ne suis en fait
qu’un Messager de ton Seigneur, pour te faire don
d’un garçon pur »
(verset 19) et Marie qui
était vierge lui dit : « Comment
pourrais-je avoir un enfant alors qu’aucun humain ne
m’a touchée et que je ne suis
pas prostituée ? »
(Verset 20) ; l’Archange lui
dit : « Ainsi
sera-t-il ! Cela M’est facile, a dit ton
Seigneur ! Et Nous ferons de lui un signe pour les humains et
une Miséricorde de Notre part. C’est une affaire
déjà
décidée ». (Verset 21).« Marie
devint donc enceinte et elle se retira dans un lieu
éloigné. Puis les douleurs de
l’enfantement l’amenèrent au tronc
d’un palmier ». (Versets
22-25)
C’est là au pied d’un palmier que
Jésus naquît. Marie en voyant l’enfant
s’exclama : « Malheur à
moi ! Que je ne fusse morte avant cet instant ! Et
que je fusse totalement oubliée »
(verset23) : elle
était angoissée à la pensée
de ce que diraient les gens de sa tribu la voyant ainsi venir avec un
enfant alors qu’elle n’était pas
mariée. Alors,
il (l’Archange Gabriel ouJésus
qui venait de naître)l’appela
d’au-dessous d’elle (luidisant) :
« Ne
t’afflige point, ton Seigneur a placé à
tes pieds une source. Secoue vers toi le tronc du palmier ; il
tombera sur toi
des dattes fraîches et mûres. Mange donc et bois et
que ton œil se réjouisse »; il lui dit encore : «
Si tu vois quelqu’un d’entre
les humains, dis-(lui) : « assurément,
j’ai voué un jeûne au Tout
Miséricordieux, je ne parlerai donc aujourd’hui
à aucun être humain. »
(Versets
24-26).
Or, à cet
époque, la Loi divine
révélée à Moïse
était en vigueur : la femme ou l’homme
adultère était passible de la peine de la
lapidation. Lorsque les gens de sa tribu virent Marie rentrer chez elle
avec l’enfant, ils furent effrayés; connaissants
sa piété et sa noble
lignée, ils s’exclamèrent : « O Sœur
d’Aaron ! Ton père
n’était pas un homme de mal et ta mère
n’était pas une
prostituée. » (Verset 28). Comme
Marie avait reçu l’ordre de ne pas
parler : «
elle montra du doigt l’enfant;
ils dirent : « Comment
parlerions-nous à un enfant au
berceau ? »(Verset 29).Dieu a ce moment accorda
à Jésus le don de parler comme un adulte et il
répondit : « Je suis en
vérité le serviteur de Dieu. Il m’a
donné le Livre et m’a
désigné prophète. Où que je
sois, il m’a rendu béni ; et il
m’a recommandé, tant que je vivrai, la
Prière et l’Aumône ; ainsi que
la bonté envers ma mère. Il ne m’a fait
ni violent, ni malheureux. Et que la Paix soit sur moi le jour
où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour
où je serai ressuscité vivant »
(versets 30
à 33).
Par ce miracle Dieu innocenta Marie et prouva la naissance miraculeuse
du Messie.
L’apostolat du
Messie
« Et
Il lui enseignera(2)
l’écriture, la Sagesse, la Thora et
l’Evangile.( Nous en ferons) un envoyé vers les
Fils d’Israël (qui leur dira) :
« Je viens à vous avec un Signe de votre
Seigneur : je créerai pour vous, à
partir d’argile, comme des formes d’oiseaux en
lesquelles j’insufflerai et ce seront des oiseaux avec la
permission d’Allah ; je guérirai
l’aveugle et le lépreux ; je ferai
revivre les morts avec la permission d’Allah et je vous
informerai de ce que vous mangerez et de ce que vous mettrez en
réserve dans vos demeures. Il y a en (tout) cela un signe
pour vous si vous êtes croyants. (Je suis venu à
vous) en tant que confirmateur pour ce qui fut
(révélé) avant moi de la Thora et pour
que je vous déclare licite une partie de ce qui vous
était interdit. Je suis venu à vous avec un Signe
de votre Seigneur. Craignez donc Allah et
obéissez-moi ! En vérité,
Allah est mon Seigneur et votre Seigneur ; adorez-Le
donc ! C’est là un Chemin
droit ». (Sourate la
Famille de Imrân (3), versets 48 à 51).
Jésus sera un
envoyé, car il sera prophète annonciateur, et
lorsqu’il s’adressera aux Fils
d’Israël, il leur dira en quelque sorte :
la preuve de ma sincérité est que
« Je viens à vous avec un Signe de votre
Seigneur par lesquelles seront confirmées ma
fonction prophétique et ma fonction
d’envoyé vers vous ». Dieu
explicite ensuite par la bouche de Jésus, Son
Envoyé, ce que sera ce Signe : les miracles
cités ci-dessus qui seront certainement une preuve pour ceux
qui auront eu la foi en Dieu, en Son Unicité, en Son
Prophète Moïse et la Thora que celui-ci a
transmise. Jésus avait foi en la Thora, il l’a
reconnaissait comme véridique, comme l’atteste
plusieurs passages évangéliques (Luc 4/versets 15
à 21 ; Matthieu 4/versets 23 à
25 et 5/verset 17). Jésus mettait
ses prescriptions en pratique sans
s’écarter de ses normes essentielles
(n’adorer que Dieu, honorer les parents, ne pas commettre
l’adultère, ne pas voler, ne pas tuer sauf pour la
juste cause ordonnée par Dieu dans Sa Loi, etc.)
excepté certaines obligations pour lesquelles Dieu avait
été très exigeant à
l’égard des Juifs et qu’Il a lui
-même allégées dans
l’Evangile. Jésus rappelait avec force le premier
Commandement que Dieu avait révélé
à son frère Moïse – la Paix
soit sur eux – :« En vérité
Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur ; adorez-Le donc !
C’est là le Chemin droit (3) ».
Dieu fait savoir que Jésus est totalement innocent de ce qui
a été dit à son sujet
lorsqu’on lui a attribué une qualité
autre que celle d’être serviteur de Dieu comme le
sont tous les autres êtres de la terre ; toutefois,
à la différence des autres créatures,
Dieu l’avait gratifié de la prophétie
et lui avait accordé, comme à tous Ses autres
envoyés, des preuves attestant de la
véracité de sa fonction. Après ce
« rappel » le Messie
était venu aussi annoncer la bonne nouvelle d’un
prophète qui viendrai après lui (4) : ce
« Paraclet » qui glorifierai
Jésus (sa naissance et
son rang élevé chez Dieu) et qui devait les
guider vers la vérité toute entière (Jean
16/versets 12 à 14), comme en
témoignent ces versets du sublime Coran : « Aujourd’hui
J’ai parachevé pour vous votre Religion, et
accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée la
Soumission (Al-Islam) comme Religion pour vous »
(SourateLa Table
servie (5), verset 3). Lorsque Jésus
s’aperçut que les Fils d’Israël
vers lesquels il avait été envoyé,
niaient sa fonction prophétique, qualifiaient ses paroles de
mensonges et s’écartaient de l’Ordre de
Dieu de lui obéir, Jésus dit : « Quels sont mes
auxiliaires avec Allah ? » Les
Apôtres répondirent :
« Nous sommes les auxiliaires
d’Allah ; nous croyons en Allah !
Témoigne que nous sommes
soumis ! »
(Sourate
Al-Imrân (3), verset 52).
Les incroyants parmi les
juifs complotèrent contre Jésus : ils
l’accusèrent de magie manifeste en voyant les
miracles attestant de la véracité de sa
prophétie et ils cherchèrent à le
faire mourir. Mais Dieu avait promis de le sauver et ils ne purent se
saisir de lui. Dieu, Le Puissant sur toutes choses, Créateur
sans pareil de cet univers splendide, a sauvé son
bien-aimé Messie en donnant sa ressemblance à un
autre (Juda selon certains commentateurs) qui fut
crucifié à sa place et Dieu
l’éleva à Lui :
Jésus est donc vivant auprès de Dieu (5). Le Messie
reviendra car « il
est un signe de l’Heure (Dernière)»
(le Coran,
l’Ornement (43), verset
61) comme
l’a expliqué le saint Prophète Muhammad
– Paix et Bénédiction sur eux
–: « Je
jure par Celui qui détient mon âme en Sa Main,
très bientôt descendra parmi vous le fils de Marie
(Jésus) et jugera (l’humanité) avec
justice. Il brisera la croix, tuera le porc et abolira la Djizya
(6) . L’argent abondera au point que
nul ne l’acceptera d’un autre
(comme aumône). Une seule
prosternation (faite pour Allah dans la Prière) vaudra mieux
que le bas monde et ce qu’il renferme ».Hadith El-Boukhâry
no 3449.
(1) Abû
Hurayra rapporte que l’Envoyé – sur lui
les Grâces et la Paix d’Allah – a
dit : « Il n’est pas
d’enfant qui ne vienne au monde sans que Satan ne lui donne
comme un coup qui le fait crier ; seule Marie, fille
d’Imrân, fit exception car sa mère la
mit au monde en disant :
« Seigneur ! Je la mets sous Ta protection,
elle et sa descendance, contre Satan le Lapidé. Un voile
protecteur descendit alors entre elle et Satan et c’est sur
ce voile que le coup fut porté ».
(2) Les
quatre Evangiles ne nous donnent que très peu
d’information sur la vie de Jésus après
sa naissance jusqu’à son âge adulte.
Nous lisons seulement qu’à
l’âge de douze ans, Jésus
était très versé dans la science de la
Thora et il passait tout son temps dans le Temple à
apprendre (Luc 2/versets 41 à 50). Lorsqu’il eut
atteint l’âge adulte, il enseignait dans les
synagogues (Matthieu 26/verset 55 et Marc 14/verset 49).
(3) Ce verset
coranique n’est pas sans évoquer des passages
évangéliques comme celui-ci où
Jésus, adressant une prière à Dieu en
présence de ses disciples, dit :
« La vie éternelle c’est
qu’ils Te connaissent, Toi, le seul véritable
Dieu, et Ton envoyé, Jésus-Christ (Jean 17/verset
3).
(4) Les
prophéties : voir le
chapitre« la venue de Muhammad mentionnée
dans la Bible»
(5) voir le chapitre
« Crucifixion ou cruci-Fiction »
(6)La Djizya est la taxe
perçue sur les non-musulmans qui, au lieu
d’embrasser l’Islam, gardent leur religion tout en
vivant dans un pays islamique. Cette taxe est payée en
contrepartie de la protection qu’ils reçoivent
(car ils ne sont pas astreints au service militaire). Cependant,quand
Jésus viendra, il n’acceptera pas cette Djizya. Il
exigera plutôt que tous les hommes embrassent
l’Islam, il n’y aura aucune alternative.
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